Publié en ligne avant impression le 10 janvier 2024. DOI: 10.1200/GO.23.00285
Sana Al Sukhun, Sarah Temin, Carlos H. Barrios, Nicoleta Zenovia Antone, Yanin Chavarri Guerra, Mariana Chavez-Mac Gregor, Rakesh Chopra, Michael A. Danso, Henry Leonidas Gomez, N’Da Marcelin Homian, Alaa Kandil, Benda Kithaka, Bogda Koczwara, Beverly Moy, Gertrude Nakigudde, Fernando Enrique Petracci, Hope S. Rugo, Nagi S. El Saghir, and Banu K. Arun
Quatre lignes directrices publiées (agnostiques aux contextes de ressources) ont été adaptées à des contextes de ressources limitées, informant deux séries de consensus formel. Les recommandations représentent un accord d'au moins 75%.
Les cliniciens doivent recommander un traitement en fonction du statut de la ménopause, des caractéristiques pathologiques et des biomarqueurs lorsque des résultats de qualité sont disponibles. En première intention, pour les CSM positifs aux récepteurs hormonaux (HR), lorsqu'une combinaison d'inhibiteurs non stéroïdiens de l'aromatase et d'inhibiteurs de CDK 4/6 n'est pas disponible, recourir à l'hormonothérapie seule. Pour une maladie menaçant le pronostic vital, utiliser une chimiothérapie en monothérapie ou une intervention chirurgicale pour un contrôle local. Chez les patientes non ménopausées, recourir à la suppression ou l'ablation ovarienne plus une hormonothérapie dans un contexte de base. Pour un CSM positif au récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2), si le trastuzumab, le pertuzumab et la chimiothérapie ne sont pas disponibles, recourir au trastuzumab et à la chimiothérapie ; si non disponible, recourir à la chimiothérapie. Pour un CSM HER2-positif et HR-positif, recourir à un traitement de première intention standard ou un traitement endocrinien en cas de contre-indications. Pour un CSM triple négatif avec un statut PD-L1 inconnu, ou si le statut PD-L1 est positif et l'immunothérapie n’est pas disponible, recourir à une chimiothérapie en monothérapie. Pour un CSM positif à la mutation germinale BRCA1/2, si un inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase n'est pas disponible, recourir à une hormonothérapie (CSM HR-positif) et une chimiothérapie (CSM HR-négatif). En deuxième intention, pour un CSM HR-positif, les recommandations en contexte accru dépendent du traitement antérieur ; en contexte limité, utiliser le tamoxifène ou la chimiothérapie. Pour un CSM HER2-positif, si le trastuzumab deruxtecan n'est pas disponible, recourir au trastuzumab emtansine ; si non disponible, la capécitabine et le lapatinib ; si non disponible, le trastuzumab et/ou la chimiothérapie (hormonothérapie seule pour un CSM HR-positif).
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